Blanc

De l’autre côté du spectre, à l’inverse voire à l’opposé de la couleur noire dont j’évoque la singularité ici , la couleur blanche s’obtient en superposant la lumière des trois couleurs primaires : Magenta, Cyan et Jaune.

Fixe, clinique, nacré, opalin, cassé, de craie, de neige, de marbre, de plomb, de titane, de zinc, d’argent, de lait, de Rouen, de Meudon, de Troyes. Lunaire, le blanc ou  la teinte blanche est une couleur fascinante autant par sa légèreté que sa plénitude, par sa rigueur que sa douceur.

Il inspire la méfiance, le respect. Il évoque la fragilité, la pureté. Il est élégant à sa manière.

Dans les cultures orientales, asiatique, le blanc prend une autre dimension, et symbolise la tristesse, le deuil.

Il peut être instable, souple, froid, glacial, maladif, chaud, design, incommodant. C’est une teinte exigeante qui n’autorise pas l’approximatif.

En peinture, ce pigment est placé à part sur la palette assez généreusement car souvent les peintres ont toujours peur d’en manquer. Il est souvent utilisé pour atténuer la valeur d’un autre pigment utilisé pur ou pour être mélangé à deux autres et créer ainsi une nouvelle couleur. Il apporte ainsi une transparence, un aplomb. S’il est trop fortement dosé, il étouffe presque la teinte qu’il souhaitait apaiser. Il peut être utiliser pur en quantité généreuse ou infinitésimale, c’est selon. En aquarelle: une seule variété de blanc existe. Il s’agit d’un blanc de Chine. Continuer la lecture